Une agression sexuelle a toujours des conséquences graves, quel que soit l’âge de la victime. Les séquelles sont variables en fonction des enfants, du type d’agression, de la répétition de l’agression, de son lien avec l’agresseur et de la prise en charge thérapeutique et juridique suite à l’agression.

Des répercussions surviennent toujours, mais de différentes façons, à différents moments de la vie.

En plus d’éventuelles lésions physiques et des dommages corporels causés par un viol, l’enfant risque de souffrir de multiples séquelles psychologiques telles que : sentiment de culpabilité ou de honte, peur, anxiété, colère, perte de confiance en soi, dépression, crises d’angoisse, douleurs chroniques, isolement social, méfiance envers tous les adolescent et/ou les adultes, difficultés dans les relations affectives et sexuelles, troubles de la mémoire, de la concentration, du sommeil, de la continence, de l’alimentation…

L’agression peut aussi mener à des comportements destructeurs : tentative de suicide, automutilation, anorexie/boulimie, prostitution, délinquance, conduite à risque, addiction à l’alcool, aux stupéfiants, aux médicaments, à la pornographie…

L’abus sexuel risque aussi de conduire la victime à devenir à son tour un agresseur.

Le silence n’est pas une fatalité. Souffrir n’est pas une fatalité. Il est possible de surmonter l’horreur d’une agression sexuelle en faisant appel à des spécialistes.